Chers Concitoyen(ne)s,
Considérant que les usagers n’ont pas bien compris tous les bienfaits de son action, le SMICVAL se paye une double page dans SUD OUEST du 10 juin dernier (ci-joint)….avec l’argent des usagers.
Bien entendu, la fiabilité des chiffres peut être interrogée, leur présentation encore plus.
Exemples :
– « 695 foyers à mobilité réduite bénéficient de la collecte en porte à porte ». En comptant 2 personnes par foyer (et il y a beaucoup des personnes handicapées vivant seules) cela fait au maximum 1 390 personnes, soit 1,89 % des personnes « bénéficiant » des PAC (73 238). Il n’y aurait que 1,89% des usagers qui rencontrent des difficultés pour porter leurs déchets dans les PAC ?
– Des chiffres de TEOM sont donnés pour 2030 : Finances fiction !
– « moins de déchets ». La baisse des tonnages des ordures ménagères collectées par le SMICVAL est en partie liée à la collecte la collecte séparées des déchets alimentaires résultant d’une décision nationale non liée au changement de mode de collecte. Elle est aussi liée au fait que de nombreux professionnels et collectivités ont maintenant choisi de confier le ramassage de leurs déchets au privé (VEOLIA, BRANGEON). Le SMICVAL collecte certes moins, mais il y a toujours autant de déchets.
– « 62 % de déchets évités grâce au Comptoir Répar » pour petit électro ménager. Mais 62 % par rapport à quoi ? Pour utiliser ce service il faut faire des dizaines de kilomètres pour amener à Vayres près de Libourne son grille pain et sur rendrez vous uniquement les mercredi et vendredi ainsi que le 1er samedi du mois…
– « 98 % des usagers n’ont pas dépassé les 7 passages en pôle de recyclage« . Forcément ils ne veulent pas payer plus !
– « des coûts maîtrisés ». En Dordogne, où l’équivalent du SMICVAL, le SMD3, mène une réforme plus « modérée », un foyer d’une seule personne devra payer en 2025 pour 16 ouvertures de trappe 213,16 €, chaque ouverture au-delà de 16 sera facturée en sus 5,88 € (source SUD OUEST du 11/06/2025, édition Dordogne).
– « un environnement préservé« . Il faut croire que les responsables du SMICVAL ne fréquentent pas les chemins et sites naturels des communes où s’applique leur réforme, car ils pourraient voir les dégâts, comme le montrent les 2 photos ci-jointes prises à ST ANDRE (nous en avons beaucoup d’autres !). En effet, depuis l’entrée en vigueur de la limitation à 7 du nombre de passages en déchèteries, les dépôts sauvages se sont multipliés. Le SMICVAL collecte peut-être moins de déchets, mais nous les retrouvons dans nos bois et forêts ! Est-ce cela un environnement préservé ? Quel sera le coût pour les municipalités ou les particuliers de l’enlèvement de ces déchets ? Ne sera-t-il pas bien supérieur aux « économies » réalisées par le SMICVAL ? Mais il y a pire : les parasites et les rats, circonscrits grâce aux solides conteneurs individuels que nous avait fourni le SMICVAL, font leur retour dans nos villes et nos jardins ! L’une de nos adhérentes nous les signale chemin de la Barrière à ST ANDRE, et la Maison de la petite enfance de ST ANDRE a dû fermer pour éliminer les rongeurs. Selon un responsable de la CDC du GRAND CUBZAGUAIS et l’adjoint à la voirie de la commune, le retour des rats serait dû « aux travaux actuellement en cours« … Vraiment ? Ce retour n’aurait rien à voir avec la nourriture qui leurs est abondamment distribuée dans les sacs noirs posés au sol un peu partout et si faciles à percer pour ces rongeurs ?
Les limites de la mauvaise foi sont largement atteintes.
En matière sanitaire, la réforme Néo-SMICVAL constitue un grand retour en arrière, avant la distribution des conteneurs individuels, qui présentaient en outre l’avantage d’un meilleur tri des déchets dits recyclables.
Il devient urgent de rétablir la ramassage des déchets de porte à porte !
Bien cordialement.
Pour le Collectif PORTE-A-PORTE et l’association BIEN VIVRE EN RURALITE
Michel VILATTE, conseiller à ST ANDRE DE CUBZAC

