Ci-joint les premiers résultats de la suppression du porte-à-porte à SAINT ANDRE (photos prises en décembre). Les causes :
- Bornes enterrées saturées (champ de Foire),
- Accès aux déchetteries limité (payant au-delà de 7 passages, alors que vous avez déjà payé la TOM),
- Dysfonctionnement des bornes « aériennes » (dénomination SMICVAL), dus à des non fonctionnements de la détection de remplissage (la trappe s’ouvre mais la borne est déjà pleine !),
- Dysfonctionnement des bornes de biodéchets (le lecteur de carte est placé horizontalement dans une dépression qui retient l’eau quand il pleut, la carte ne peut pas être lue, la trappe ne s’ouvre pas).
- Trappes des bornes aériennes difficilement accessibles pour les personnes de petite taille ou handicapées.
- Pour les « recyclables », que le SMICVAL nous demande de mettre en vrac dans les trappes, le vent disperse aux alentours les déchets légers, si le vent est fort c’est inévitable, même en étant précautionneux.
- De nombreux usagers ne sont pas possesseurs de carte (non informés ou personnes de passage).
- Nombre insuffisant de bornes, très inférieur aux chiffres annoncés.
Bien que ces images ne soient déjà pas réjouissantes, la suite sera certainement pire, car le SMICVAL et la mairie ont déployés des moyens exceptionnels pour évacuer rapidement les dépôts dits « sauvages » autour des bornes (SMIVAL) ou dans les rues et parcs (mairie). Il s’agissait en effet de faire disparaître rapidement ces effets délétères dès la mise en route de la réforme ! Un agent municipal, conducteur d’un petit camion plein de déchets, m’a indiqué qu’ils provenaient des espaces verts, et que leur volume avait fortement augmenté depuis l’entrée en vigueur de la réforme.
N’hésitez pas à nous faire remonter vos propres observations et constatations, de préférence illustrées de photos, cela nous permettra de constituer un dossier pour présenter notre demande de moratoire au SMICVAL, et, si besoin, au tribunal administratif.
En effet, à l’instigation de leurs maires, 18 conseils municipaux ont voté, le plus souvent à l’unanimité, des délibérations se ralliant à la demande de moratoire de notre collectif PORTE-A-PORTE. A ce jour, cela fait 35 communes qui se rallient à la demande de moratoire, dont 17 de la CDC GRAND SAINT EMILIONNAIS. Ajoutées au 34 communes de la CALI et aux 2 autres communes ayant déjà obtenu le moratoire (GALGON et PLEINE SELVE), il y a donc aujourd’hui 71 communes qui s’opposent à la réforme, sur un total de 137 appartenant au territoire couvert par le SMICVAL. Les communes demandant le moratoire sont donc d’ores-et-déjà majoritaires !
Meilleurs vœux pour cette année et continuons à défendre nos populations.
Bien cordialement.
Pour le Collectif,
Michel VILATTE