Dans une parfaite opacité, le SMICVAL entame la phase 1 bis de sa réforme NEO-SMICVAL sur la commune de SAINT ANDRE DE CUBZAC. Un document, intitulé « présentation aux élus de Saint André de Cubzac » a été communiqué le 12 février aux élus de la majorité (ci-joint), mais cette question ne figure pas à l’ordre du jour du prochain conseil municipal !Il renferme pourtant d’intéressantes informations, même si certaines sont à considérer avec prudence :
– Les réclamations sont en forte baisse. C’est possible, peu d’usagers appellent directement le SMICVAL, ce qui ne signifie pas qu’ils sont satisfaits de ce nouveau système (le nombre de signataires des pétitions démontre le contraire).- La phase 1 concernait 2270 foyers, la phase 1 bis en concernera 3836 et est déjà engagée.- seulement 43 foyers bénéficient d’une « collecte adaptée » (en fait le maintien pour eux de la collecte porte-à-porte). Sur un total de 2270 foyers, cela paraît très peu par rapport au nombre vraisemblable de personne âgées, handicapées, ou dépendantes résidant dans les quartiers de la phase 1. Les conditions draconiennes pour obtenir ce service « adapté » ne sont sans doute pas étrangères au faible nombre de bénéficiaires !- Le SMICVAL se félicite de la « bonne coopération mairie smicval » en matière de répression de la « délinquance environnementales« . On peut en déduire que la mairie, à l’instar de celle de SAINT GERVAIS, prévoit la mise en place de nombreuses caméras de surveillance autour des bornes (PAC). Ainsi, les usagers qui déposeront leurs sacs de déchets devant les PAC quand ceux-ci dysfonctionnent (trop pleins, en panne, etc.) sont considérés comme des délinquants qu’il convient de réprimer, et nos impôts locaux vont financer ce coûteux système de surveillance ! A noter que c’est le SMICVAL qui gère les caméras et que c’est la commune qui réprime : « le Smicval transmet les preuves par photos à la commune qui applique son pouvoir de police des déchets« . – Mise en service des nouvelles bornes programmée pour le 26 février, derniers jours de collecte en porte-à-porte du 4 au 8 mars. Les accumulations de déchets et de pollution autour des bornes, sans parler des nombreux autres inconvénients, va donc impacter 6 à 8.000 cubzaguais de plus !
Faites savoir votre désapprobation en faisant signer autour de vous la pétition ci-jointe (à nous retourner par courriel, ou à défaut par courrier à l’adresse suivante : Michel VILATTE, 16 rue de la Gare – 33240 SAINT ANDRE DE CUBZAC). En prime, quelques photos prises à PRIGNAC ET MARCAMPS prouvant les dysfonctionnements des bornes dans la durée, et leurs effets !Bien cordialement. Pour le Collectif,Michel VILATTE (06 87 21 63 53)